Quelle coordination loin de l’exception marocaine ?

Quelle coordination loin de l’exception marocaine ?

La transition politique au Maroc n’a pas produit beaucoup d’idées en matière de réformes économiques. En attendant, le préalable à la cohérence d’ensemble des réformes économiques est celui de la correction des prix relatifs, le deuxième chantier concerne le déploiement des forces du marché pour une utilisation plus efficiente de la ressource humaine, le troisième est une restructuration des dépenses publiques
Le profil d’un coordonnateur en chef

Le profil d’un coordonnateur en chef

Abdelaziz Meziane Belfquih, le Conseiller royal défunt était devenu, au fil de son parcours sur les vingt dernières années, le coordonnateur en chef des politiques économiques de l’État marocain. Au cours du règne de Mohammed VI, la « touche » Meziane Belfquih est apparue dans la politique dite des grands chantiers. Sa disparition révèle un déficit de coordination nonobstant toutes les institutions prétendument mises en place à cet effet.
Budget : Les institutions et les incertitudes

Budget : Les institutions et les incertitudes

Quels liens doit-on établir entre une politique visant le réglage conjoncturel et une politique qui vise à introduire des réformes profondes : institutionnelles et structurelles ? Quels instruments de politique économique privilégier devant cette situation ? Quelle coordination et à quelles conditions cette coordination est-elle possible ? Au Maroc, celle-ci reste en deçà de ce qui doit être fait.
En quête d’une efficacité industrielle

En quête d’une efficacité industrielle

Le Maroc offre un cas d’école dans la façon avec laquelle l’action de coordination de l’État, à travers la politique industrielle, a été transformée dans le contexte de la libéralisation, afin de continuer à servir les objectifs de canalisation de la rente, du contrôle du secteur privé et de l’exercice du pouvoir. Les points d’entrée et d’influence de l’État n’ont pas beaucoup changé malgré l’émergence de nouveaux instruments.
Finance islamique au Maroc : double retard

Finance islamique au Maroc : double retard

La finance islamique se décline en trois compartiments : la banque, le takaful (l’assurance) et les marchés des capitaux incluant les fonds d’investissements islamiques et les sukuks (certificats d’investissement). Le Maroc a pris du retard dans ce domaine mais gare à la précipitation ! Une politique cohérente et coordonnée est nécessaire pour pouvoir drainer les opportunités de ce secteur.
Un cas de coordination agile : Les clusters numériques

Un cas de coordination agile : Les clusters numériques

Depuis 2008 est née une initiative porteuse d'espoir, Maroc Numeric Cluster, dont le nom évoque une coordination territoriale et discrète et nécessaire, par opposition aux plans. Le terme cluster fait cependant office de « boite noîre ». Comment ces outils de coordination sont-ils générés, quels sont les principes communs à leur développement et pourquoi sont-ils particulièrement efficaces dans le monde numérique ?
Capital-Risque

Capital-Risque

Le capital-risque est un mode de financement qui consiste à apporter des fonds aux jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de développement. Dans ce papier, nous examinons les caractéristiques du capital-risque, les acteurs qui entrent en jeu dans le cycle de financement et les facteurs pouvant jouer le rôle de freins voire de leviers quant à son émergence, notamment en termes de coordination de politique publique d’innovation.

Eau: une coordination à plusieurs cycles

Eau: une coordination à plusieurs cycles

D’une coordination hiérarchique à une coordination partenariale en transitant par plusieurs expériences mitigées de coordination participative, la politique et la gestion de l’eau est le domaine qui explicite au mieux les hésitations et évolutions enregistrées au Maroc.
Sisyphe le maghrébin

Sisyphe le maghrébin

Le Maghreb économique ou l’éternel recommencement. L’histoire de cette entité est jalonnée par une constante inamovible : des discours unionistes à outrance et des actes concrets qui les contredisent aussitôt !
À propos des incoordinations maghrébines

À propos des incoordinations maghrébines

Auteur de La martingale algérienne, réflexions sur une crise (Éditions Al Barzakh), Abderrahman Hadj-Nacer ne mâche pas ses mots. Il dissèque à la manière de l’économètre qu’il est les sources des incoordinations maghrébines. Hadj-Nacer affirme : « Nous ne sommes pas encore maîtres de nos destinées. » Pourtant, il n’est pas pessimiste ; à regarder ce qui se passe ici et ailleurs, il dit : « Il y a de l’espoir ! »

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