



Si l’on s’accorde à considérer que les politiques économiques sont l’ensemble des interventions des institutions étatiques dans l’activité économique, quelle coordination peut-on faire lorsqu’on a de mauvaises interventions? Celle-ci relève notamment de la gouvernance de ces politiques, de leur cohérence et leur convergence, elle ne pourrait aboutir donc qu’à des désastres.

Toute politique ambitieuse est forcément volontariste. L’indice de perception de la corruption pour l’année 2012 classe le Maroc à la 88e place, soit huit places en moins par rapport à l’année précédente. Alors que la nouvelle constitution consacre une institution destinée spécialement à cette lutte, force est de constater qu’on continue à régresser. Nous n’arrivons pas à battre en brèche cette gangrène !


La responsabilité sociale des entreprises serait-elle un ersatz de providence qui permet au modèle néolibéral de perdurer avec moins de mauvaise conscience ? Serait-elle l’alibi qui aide le capitalisme à triompher avec l’assentiment des tiers ? Serait-elle un moyen civilisé de faire prospérer les entreprises en réduisant sensiblement l’écart avec leur environnement immédiat ? Serait-elle donc une carte à jouer pour gagner la paix sociale ou une conviction à avoir pour se mettre au service de la collectivité, tout en étant concerné principalement par la rentabilité ?

Pour bien coordonner, il ne suffit ni de planifier avant coup, comme au temps des économies centralisées, ni d’évaluer après coup, comme le claironnent les bailleurs de fonds internationaux, champions des économies libérales. La coordination est une affaire de flux tendu, allant de la conception concertée des stratégies jusqu’à la convergence des résultats obtenus sur le terrain, à même la société. Pour comprendre nos déficits et nos avancées à ce niveau, le dossier ci-après répond largement à la question.

Parler de logistique pour l’industrie, c’est comme parler de la bourse des valeurs pour les services et la finance. C’est le sésame des temps hypermodernes, la locomotive du capitalisme cognitif, sans laquelle le rythme de la production et de la commercialisation des biens ralentirait et, avec lui, celui des richesses partagées.
A partir de ce numéro, Economia change de peau. Elle mute du papier à l’écran. Son effeuillage se feradorénavant en ligne. Signe des temps ?Plutôtsens des réalités.Ayant pour ambition d’être lisible par des étudiantsetchercheurscurieux de tout savoir, maisaussi des cadres et décideurspressés de vite savoir, ici et ailleurs, la version numériques’estimposée à nous pour son ubiquité, saflexibilité et sapropension à êtrediffusablepartout, vite, sans délai et sans frontières.

