Innover, robotiser… Notre avenir en dépend

Dans ce monde en pleine mutation, la perspective technologique ne peut être laissée en reste  dans les politiques et les stratégies de développement. A travers nos différentes institutions scientifiques et économiques, on commence depuis quelque temps déjà, à évoquer la nécessité d’efforts plus soutenus  au profit de la recherche scientifique. On met un peu  plus fréquemment l’accent sur la recherche développement dans le monde de l’entreprenariat. On essaie aussi de plaider pour des relations plus fortes et organisées entre le monde académique et les entreprises.

Il faut savoir raison garder !

On peut se permettre de qualifier la situation en matière d’emploi  au Maroc de typiquement surréaliste . Proclamée unanimement prioritaire,, la question ne  reflète paradoxalement ni  volonté ni  détermination de la part de toutes les parties. En tout cas, pas  dans le sens d’un partenariat ou d’un partage opérationnel, large et évident.

La croissance inclusive, ça existe …

Avec environ un jeune sur deux âgés de 25 à 35 ans disposant d’un emploi – souvent informel et précaire – l’emploi des jeunes pose un grave problème à l’économie, l’Etat et la société au Maroc.La plupart des économistes et des acteurs politiques et professionnels affirment que le remède serait dans un taux de croissance élevé et continu sur la prochaine décennie.Or, lorsqu’on pense croissance, certains critères  sont nécessaires  pour lui apporter un véritable contenu.Une croissance qui ne se répercute  que sur les revenus et les avoirs de 10% de la population la plus nantie

Semer le progrès au lieu de récolter du vent

Le plus souvent , c’est le déficit patent en matière de formation et d’éducation qu’on évoque au Maroc, oubliant  dans le sillage de cette idée, le fait que l’environnement national, politique, économique, social et même culturel tellement dégradé , où baignent les jeunes marocains ; n’arrive même pas à retenir au pays les rescapés parmi ceux-ci  .

Deux facteurs parmi tant d’autres  en sont les révélateurs :

Une formation si peu professionnelle

La question de la formation professionnelle reste à ce jour au Maroc une question munie de paradoxes. A y réfléchir, elle se présente en affaire élitiste qui s’adresse à un public réduit laissant dehors la grande majorité de la population. Même en termes d’organisation le principal outil national qu’est l’OFPPT reste concrètement à ce jour réfractaire aux prérogatives institutionnelles et politiques du pays. C’est un Etat souverain dans l’Etat du royaume du Maroc !

Est-ce la fin de la dé-formation professionnelle au Maroc ?

La question de l’emploi comporte naturellement une composante relative aux politiques d’apprentissage et de formation professionnelle. Des postes d’emploi sont souvent disponibles pour des gens qualifiés en possession d’aptitudes et capacités précises. Une condition valable localement, au niveau d’une région donnée ou ailleurs à travers le village planétaire.

 

Appauvrissement de l’apprentissage et élimination de la formation

 

Ubérisation accélérée

J’ai écrit ce blog au début de l’été dernier,  je pensais alors  qu’Uber n’a pas mis pied au Maroc encore, mais ce n’était pas le cas , dès le mois d’aout j’apprenais que des syndicats de Taxis à Casablanca déclaraient leur grogne contre cette concurrence illégale  et que la wilaya de la même ville annonçait pour sa part que les activités en cours d’Uber au Maroc étaient non conformes à la loi. Depuis, la polémique et les protestations sur ce dossier ne cessent de se propager chez nous aussi. Ci-dessous l’intégralité de mon texte initial 

Des aléas si peu favorables

Baisse du taux d’activité au niveau national pour toutes les catégories de population et surtout les jeunes, voilà ce qui ressort des dernières statistiques du HCP en matière d’emploi. La parade officielle du gouvernement à ces données, on la connait depuis quelques mois ; elle s’étale sur plusieurs registres, dont l’augmentation du nombre des bénéficiaires d’une formation qualifiante, l’extension des programmes de l’Anapec et puis l’auto emploi et le développement du travail social.

 

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