Apprendre à perdre du temps
Les exigences accrues générées par le crédo de la croissance à tout prix ont introduit une nouvelle contrainte : le temps est devenu un « produit » consommable. Laisser le temps au temps est plus considéré comme une anomalie dans ce monde qui donne le tournis, qu’à une vertu. Réhabiliter la centralité de la qualité du temps n’est pas chose aisée, tant le chronocentrisme est quasiment devenu une constante anthropologique universelle.