Le retour de la géopolitique

Il est révolu le temps, naïf, post-1989, où il était permis de croire, dans le sillage de néo-prophètes du libéralisme, que le marché régulerait le monde, que la mondialisation finirait par niveler les inégalités ou encore (rêve non exaucé) que le commerce serait meilleur régulateur que la violence et la guerre. Il est tout aussi révolu le temps de la guerre unilatérale, chirurgicale, américaine, envahissante, qui intervenait, dans les interstices de la pacification commerciale, pour s’assurer que ses intérêts étaient intacts, au Moyen Orient, où ses visées intouchables, en Afrique.

L’illusion de la géo économie

L’illusion de la géo économie

La géométrie tenterait d’apporter une certaine normalisation codifiée aux relations économiques nationales. Or, au travers des technologies de l’information et de la communication et de leur généralisation à tous les processus de production, un nouveau modèle économique se dessine : la consommation est « individualisée », hors frontières. On parle d’économie « digitale ». Quelle(s) stratégie(s) étatique(s) mettre en place pour développer, dans un espace national ou régional, la croissance ?