Driss Khrouz : L’entreprise ne crée pas le développement

Driss Khrouz : L’entreprise ne crée pas le développement

Les grands entretiens sont un moment privilégié par la plateforme Economia pour interroger de grands noms de la scène scientifique, marocaine ou régionale. Économiste atypique, chantre du partenariat euro-méditerranéen, humaniste pour qui la culture est au centre de tout développement, Driss Khrouz revient sur les grandes évolutions de notre monde et déplore une idéologisation galopante du tout économique.
Les mobilisations professionnelles à l’heure du «20 février»

Les mobilisations professionnelles à l’heure du «20 février»

Le cloisonnement des revendications professionnelles, comme l’affirmation de leur caractère unique et légitime, laissent entrevoir une gestion corporatiste des acquis sociaux. Or, avec le 20 février, la politisation de l’espace public rend plus complexe les grèves sectorielles et leur place dans le schéma global. Ce travail de terrain mené auprès de manifestants de différents bords permet d’y voir plus clair.
Vers une autre représentation du politique?

Vers une autre représentation du politique?

Qu’il s’agisse de la Tunisie, du Maroc, de l’Espagne, de l’Italie ou encore de la Guadeloupe, partout des mouvements sociaux sont apparus. Au-delà de la diversité des modalités d’action et des revendications exprimées, toutes remettent en cause un ordre dominant et sont, en ce sens, éminemment politiques. Au menu, la question de la concertation, de la redistribution et de l’arbitraire des décisions économiques.
Heurts et grandeur d’une filiation

Heurts et grandeur d’une filiation

Afin d’approfondir l’étude des comportements managériaux au sein des entreprises familiales, le Cesem, centre de recherche de HEM, a mené une étude de terrain qualitative, comportant une série d’entretiens avec des successeurs. Que font-ils de l’objet transmis ? Innovent-ils ? Collent-ils au modèle mis en place par le père ? Entre fidélité et transgression, tout un éventail de possibilités se profile sur le terrain.
Les IDE et la paresse économique

Les IDE et la paresse économique

Les investissements directs étrangers (IDE), érigés en principale locomotive du Maroc économique, sont loin d’être une panacée. Au lieu d’être un outil de compétitivité à l’international, comme cela est le cas dans plusieurs pays, ils sont orientés vers le relèvement de la croissance interne. Cet article en mesure l’ampleur, les dérives possibles et les réglages macro-économiques à effectuer pour ne pas en subir l’effet boomerang.
Subsahariens à la tâche

Subsahariens à la tâche

D’une Afrique à l’autre, les subsahariens, en entamant leur saison d’exil au nord, butent sur le cul-de-sac marocain. Pour survivre, ils trouvent refuge dans des emplois précaires et informels. Loin de l’image stéréotypée de migrants en transit prolongé, cet article basé sur une recherche sur le terrain à Rabat, fait l’état des lieux d’une situation économique bancale qui dure et main-d’œuvre désœuvrée qui en pâtit.
Marrakech, Ryadland

Marrakech, Ryadland

Marrakech accueille une population étrangère peu nombreuse mais fort visible, symbole d’une mondialisation par le haut, et tire donc une grande partie de son dynamisme économique et social du rapport que la ville et ses citoyens entretiennent avec «l’étranger». Mais en réalité, il est plus facile d’énoncer ce qui est devenu quasiment un adage que de le démontrer… surtout à l’aide de preuves chiffrées.
ISR : Une tendance de fond ou un fonds tendance ?

ISR : Une tendance de fond ou un fonds tendance ?

En dépit d’une crise financière sans précédent, d’un niveau de liquidités au plus bas et d’investisseurs en faillite, les fonds éthiques, plus connus sous le nom de fonds d’Investissements Socialement Responsables (ISR), ont continué à se développer. Dans cet article, qui en décortique les ressorts, l’origine et les déclinaisons, des explications circonstancielles sont données sur la mode ISR qui se propage
La théière marocaine, une copie conforme

La théière marocaine, une copie conforme

En 1906, un vieux paysan raconte qu’il avait ajouté un pain de sucre tout entier, avec le papier et la ficelle, à l’eau bouillante d’une théière. Récit véritable ou simple fable, ce témoignage rappelle que le processus de diffusion du thé à l’ensemble de la société marocaine s’est achevé il y a seulement une centaine d’années. L’actuelle boisson nationale du Maroc a en effet été empruntée aux Anglais déjà épris de cette plante, issue d’Orient.

Pourquoi eux et pas nous ?

Pourquoi eux et pas nous ?

Privilégier les aides directes aux subventions allège le budget de l’Etat tout en ciblant mieux les ménages nécessiteux et les entreprises. Ce n’est pas forcément ce que préconise le Fonds Monétaire International. Mais l’expérience iranienne a été tellement probante, des points de vue de l’efficacité économique, social et technologique, que le FMI l’a endossé après coup. Quelles sont les raisons de cette réussite et est-elle transposable ?

Pages