Investir dans la société
Auteur : ODENORE
Il y aurait le bon pauvre, besogneux et contributeur, et le mauvais pauvre, oisif et assisté. C’est le discours qu’a banalisé la droite française à propos des bénéficiaires des politiques sociales, en agitant le spectre de l’assistanat et de la fraude et n’hésitant pas à « présenter les droits sociaux comme une maladie qui engendrerait de l’escroquerie ». L’Observatoire des non-recours aux droits et services (ODENORE), répond point par point. Adossé au laboratoire « Politiques publiques, action politique, territoires » à Sciences-Po Grenoble et à la Maison des sciences de l’Homme/Alpes du CNRS, il publie les études faites par 13 sociologues, politologues, urbanistes, économistes et travailleurs sociaux sur différents programmes sociaux (Revenu de solidarité active (RSA), Couverture maladie universelle (CMU) et autres dispositifs d’assurance maladie, droit au logement opposable (DALO), tarifs sociaux pour l’énergie et les transports collectifs urbains, etc.) Les chiffres opposent un cinglant démenti au discours politicien.